Premiers pas
Bienvenue à @VBOX_PRODUCT@!
VirtualBox est une application de virtualisation de plateformes croisées.
Qu'est-ce que cela veut dire ? D'une part, il s'installe sur vos ordinateurs
ordinateurs existant basés sur Intel ou AMD, qu'ils soient sous les systèmes
d'exploitation Windows, Mac, Linux ou Solaris. D'autre part, il augmente la
capacité de votre ordinateur existant pour qu'il puisse lancer plusieurs
systèmes d'exploitation en même temps (dans plusieurs machines virtuelles).
Donc, vous pouvez par exemple lancer Windows et Linux sur votre Mac,
lancer Windows Server 2008 sur votre serveur Linux, lancer Linux sur votre
PC Windows et ainsi de suite pour toutes vos applications. Vous pouvez
installer et lancer autant de machines virtuaelles que vous voulez -- la seule
limite pratique étant votre espace disque et la mémoire.
VirtualBox est résolument simple bien que très puissant. Il peut se lancer
partout, depuis de petits systèmes embarqués jusqu'aux machines de bureau en
passant par des déploiements en datacenter ou même des environnements en nuages.
L'impression d'écran suivante vous montre la manière dont VirtualBox lance
Windows 7 dans la fenêtre d'une machine virtuelle en étant installé sur un Mac :
Dans ce manuel de l'utilisateur, nous allons simplement commencer par une
introduction rapide à la virtualisation et sur la façon de lancer votre première
machine virtuelle avec l'interface graphique de VirtualBox, facile à utiliser.
Les chapitres suivants entreront beaucoup plus dans le détail en traitant
d'outils et de fonctionnalités plus puissants, mais heureusement, il n'est pas
nécessaire de lire tout le manuel de l'utilisateur avant de pouvoir utiliser
VirtualBox.
Vous pouvez trouver un résumé des possibilités de VirtualBox au . Pour ceux qui utilisent déjà VirtualBox et qui
voudraient seulement voir les nouveautés de cette version, une liste détaillée
existe au .
À quoi sert la virtualisation ?
Les techniques et les fonctionnalités offertes par VirtualBox servent dans
plusieurs scenarii :
Lancer plusieurs systèmes d'exploitation en
même temps. VirtualBox vous permet d'exécuter plus d'un
système d'exploitation en même temps. De cette façon, vous pouvez
lancer des logiciels écrits pour un système d'exploitation dans un autre
(par exemple un logiciel Windows sur Linux ou Mac) sans devoir
redémarrer pour l'utiliser. Comme vous pouvez
configurer les types de matériels "virtuels" connectés à chaque système
d'exploitation, vous pouvez installer un vieux système d'exploitation tel que
DOS ou OS/2 même si le matériel de votre machine physique n'est plus
supporté par ce système d'exploitation.
Installation plus facile de logiciels.
Les éditeurs de logiciels peuvent utiliser des machines virtuelles pour
y mettre des configurations de logiciels. Par exemple, installation d'une
solution complète de serveur de messagerie sur une vraie machine peut
être une tâche très fastidieuse. Avec VirtualBox, vous pouvez emballer
une configuration aussi complexe (appelé alors souvent un environnement
applicatif) dans une machine virtuelle. L'installation et l'exécution
d'un serveur de messagerie devient aussi facile que d'importer un
environnement applicatif dans VirtualBox.
Tester et réparer en cas d'accident.
Une fois installés, on peut considérer une machine virtuelle et ses
disques durs virtuels comme un "conteneur" qu'on peut, au choix, geler,
réveiller, copier, sauvegarder et transporter entre hôtes.
Au-delà de cela, en utilisant une autre fonctionnalité de VirtualBox
appelé les "instantanés", vous pouvez sauvegarder un état en particulier
d'une machine virtuelle et revenir à cet état si nécessaire. De cette
manière, vous pouvez librement essayer un environnement informatique. Si
quelque chose ne va pas (par exemple, si un logiciel ne se comporte pas
bien après l'installation ou si un invité a un virus), on peut facilement
revenir à un instantané récent et éviter de sauvegarder et de
restaurer fréquemment.
On peut créer autant d'instantanés que vous voulez, ce qui permet
de voyager dans le temps des machines virtuelles en arrière et en avant.
Vous pouvez effacer des instantanés alors qu'une machine virtuelle est
en fonction pour gagner de l'espace disque.
Consolider une infrastructure.
La virtualisation peut réduire significativement les coûts en matériel
et électricité. La plupart du temps, les ordinateurs actuels n'utilisent
qu'une partie de leur puissance potentielle et tournent avec une faible
charge système moyenne. On gaspille donc beaucoup de ressources
matérielles et énergétiques. Au lieu de lancer autant d'ordinateurs physiques,
qui ne sont que partiellement utilisés, on peut emballer de nombreuses
machines virtuelles sur quelques hôtes puissants et équilibrer les
charges entre elles.
Un peu de terminologie
Quand on parle de virtualisation (mais aussi pour comprendre les
chapitres suivants de cette documentation), acquérir un peu de terminologie
fondamentale aide, en particulier les termes suivants :
Système d'exploitation hôte (OS hôte).
C'est le système d'exploitation de l'ordinateur physique sur
lequel VirtualBox a été installé. Il existe des versions de VirtualBox
pour des hôtes Windows, Mac OS X, Linux et Solaris ; pour des
détails, merci de voir le
.
La plupart du temps, ce manuel de l'utilisateur traite de toutes
les versions de VirtualBox ensemble. Il peut y avoir des différences
entre les plateformes, nous les soulignerons là où il faut.
Système d'exploitation invité (OS invité).
C'est le système d'exploitation en fonction dans la machine
virtuelle. En théorie, VirtualBox peut lancer tous les systèmes
d'exploitation x86 (DOS, Windows, OS/2, FreeBSD, OpenBSD), mais
pour s'approcher le plus possible de la performance d'origine du code
invité sur votre machine, nous avons dû faire beaucoup d'optimisations
qui sont spécifiques à certains systèmes d'exploitation. Donc si votre
système d'exploitation favori
peut être un invité, nous en supportons et optimisons
officiellement quelques-uns sélectionnés (cependant, cela inclut ceux
les plus courants).
Voir le pour des détails.
Machine virtuelle (VM).
C'est l'environnement spécial créé par VirtualBox pour votre
système d'exploitation invité qui s'exécute. Autrement dit, vous
lancer votre système d'exploitation invité "dans" une VM. Normalement,
une VM apparaîtra sur le bureau de votre ordinateur comme une fenêtre,
mais elle peut être affichée en mode plein écran, ou à distance sur un
autre ordinateur, selon les interfaces de VirtualBox que vous utilisez.
De manière plus abstraite, en interne, VirtualBox conçoit une VM
comme un ensemble de paramètres qui déterminent son comportement.
Parmi eux, on a les paramètres matériels (combien de mémoire devrait
avoir la VM, quels disques durs devrait virtualiser VirtualBox via
quels fichiers conteneurs, quels CDs, lesquels sont montés, etc.)
ainsi que des informations d'état (si la machine est en fonction,
sauvegardée, ses instantanés, etc.). Ces paramètres apparaissent dans
la fenêtre du gestionnaire de VirtualBox ainsi que par le programme
en ligne de commande
VBoxManage ;
voir le . Autrement dit, une VM est
aussi ce que vous pouvez voir dans la boîte de dialogue de ses paramètres.
Suppléments Invité.
Ceci renvoie aux paquets logiciels spéciaux qui sont inclus
avec VirtualBox mais conçus pour être installés
à l'intérieur d'une VM pour améliorer les
performances de l'OS invité et pour ajouter des fonctionnalités
supplémentaires. C'est décrit en détails au .
Aperçu des fonctionnalités
Voici un bref résumé des principales fonctionnalités de VirtualBox :
Portabilité. VirtualBox se
lance sur un grand nombre de systèmes d'exploitation hôtes 32 et 64 bits
(de nouveau, voir
pour les détails).
VirtualBox est ce qu'on appelle un hyperviseur "hébergé"
(parfois désigné comme un hyperviseur de "type 2"). Alors qu'un hyperviseur
"bare-metal" ou de "type 1" se lancerait directement sur le matériel,
VirtualBox exige l'installation d'un système d'exploitation. Il peut alors
lancer toutes les applications sur cet hôte.
Dans une très large mesure, VirtualBox est fonctionellement
identique sur toutes les plateformes hôtes et on peut utiliser les mêmes
formats de fichiers et d'images. Ceci vous permet de lancer des machines
virtuelles créées sur un hôte sur un autre hôte ayant un système
d'exploitation hôte différent ; par exemple, vous pouvez créer une
machine virtuelle sur Windows puis la lancer sous Linux.
En outre, on peut facilement importer et exporter des machines
virtuelles en utilisant le format ouvert de virtualisation (OVF, voir
), un standard industriel créé dans ce but. Vous pouvez
même importer des OVFs qui ont été créés avec un logiciel de virtualisation
différent.
Aucune virtualisation matérielle requise.
Pour de nombreux scenarii, VirtualBox n'exige pas la construction,
dans le processeur, des fonctionnalités récentes du matériel telles que
Intel VT-x ou AMD-V. Contrairement à beaucoup d'autres solutions de
virtualisation, vous pouvez donc utiliser VirtualBox même sur du vieux
matériel où ces fonctionnalités ne sont pas présentes. Les détails techniques
sont expliqués a .
Suppléments invité : dossiers partagés,
fenêtres transparentes (seamless), virtualisation 3D. Les
suppléments invité de VirtualBox sont des paquets logiciels qu'on peut
installer
à l'intérieur des systèmes invités supportés pour
améliorer leurs performances et effectuer une intégration et une
communication accrues avec le système hôte. Après avoir installé les
suppléments invité, une machine virtuelle supportera l'ajustement
automatique des résolutions graphiques, les fenêtres transparentes,
la vidéo 3D accélérée et davantage. Les suppléments invité sont décrits
en détails au .
Notamment, les suppléments invité offrent les "dossiers partagés",
ce qui vous permet d'accéder aux fichiers depuis l'intérieur d'une
machine invitée. Les dossiers partagés sont décrits au .
Bon support matériel. Entre autres,
VirtualBox supporte :
Le multiprocesseur invité
(SMP). VirtualBox peut montrer jusqu'à 32 processeurs
virtuels à chaque machine virtuelle, indépendamment du nombre de
cœurs présents sur votre hôte physiquement.
Support des périphériques USB.
VirtualBox implémente un contrôleur USB virtuel et vous permet de
connecter des périphériques USB de votre choix à vos machines
virtuelles sans devoir installer de pilotes spécifiques sur l'hôte.
Le support USB n'est pas limité à certaines catégories de périphériques.
Pour des détails, voir
.
compatibilité matérielle.
VirtualBox virtualise une vaste gamme de périphériques virtuels,
parmi lesquels beaucoup sont en général fournis par d'autres
plateformes de virtualisation. Ceci inclut les contrôleurs de disques
IDE, SCSI et SATA, plusieurs cartes son et réseau virtuelles, les
ports série et parallèle virtuels, ainsi qu'un contrôleur d'interruptions
entrée/sortie programmable avancé (I/O APIC), ce qu'on trouve dans
de nombreux systèmes PC modernes. Cela facilite le clonage d'images
de PC depuis des machines réelles et l'importation de machines virtuelles
tierces dans VirtualBox.
Support complet de l'ACPI.
L'Advanced Configuration and Power Interface (ACPI) est complètement
supportée par VirtualBox. Cela facilite le clonage d'images
de PC depuis des machines réelles et l'importation de machines virtuelles
tierces dans VirtualBox. Avec son
support d'état d'énergie de l'ACPI
unique, VirtualBox peut même signaler aux systèmes d'exploitation
supportant l'ACPI l'état de l'alimentation de l'hôte. Pour les
systèmes mobiles sur batterie, le système invité peut ainsi activer
l'économie d'énergie et signaler à l'utilisateur le temps restant
(par exemple en mode plein écran).
résolutions sur plusieurs écrans.
Les machines virtuelles VirtualBox supportent les résolutions d'écran
sur autant d'écrans que d'écrans physiques, ce qui leur permet de
s'étaler sur une grande variété d'écrans reliés au système hôte.
Support iSCSI construit en dur.
Cette fonctionnalité unique vous permet de connecter une machine
virtuelle directement à un serveur de stockage iSCSI sans passer par
le système hôte. La VM accède à la cible iSCSI directement, sans
l'intermédiaire requis pour virtualiser des disques virtuels dans
les fichiers conteneurs. Pour des détails, voir le .
Amorçage par le réseau PXE.
Les cartes réseaux virtuelles intégrées de VirtualBox supportent
complètement l'amorçage à distance via Preboot Execution Environment (PXE).
Multigénération d'instantanés en branches.
VirtualBox peut sauvegarder des instantanés de votre choix de
l'état de la machine virtuelle. Vous pouvez revenir dans le passé et
rétablir l'état de la machine virtuelle à n'importe quel instantané, puis
démarrer une autre configuration de VM à partir de là, ce qui crée de fait
une arborescence d'instantanés complète. Pour les
détails, voir le . Vous pouvez créer et
effacer des instantanés alors que la machine virtuelle est en fonction.
Groupes de VMs. VirtualBox offre
une fonction de groupes permettant à l'utilisateur d'organiser les
machines virtuelles en groupe ou individuellement. Outre les groupes
classiques, il est également possible pour une VM d'être dans plus d'un
groupe et pour des groupes d'être classés dans une hiérarchie - c'est-à-dire
des groupes de groupes. Les opérations faisables sur les groupes sont
généralement les mêmes que celles applicables aux VMs individuelles,
à savoir le démarrage, la pause, la réinitialisation, la fermeture (état sauvegardé, envoyer une extinction,
couper), désactiver l'état sauvegardé, afficher dans le système de
fichiers, trier.
Architecture propre ; une modularité
sans précédent. VirtualBox a un aspect extrêmement modulaire
avec des interfaces de programmation internes bien définies et une
séparation propre du code client et serveur. Cela facilite son contrôle
par plusieurs interfaces à la fois : par exemple, vous pouvez
démarrer une VM en cliquant simplement sur un bouton de l'interface
graphique de VirtualBox, puis contrôler cette machine à partir de la ligne
de commande, voire même à distance. Voir le
pour les détails.
Du fait de son architecture modulaire, VirtualBox peut également
présenter toutes ses fonctionnalités et sa flexibilité de configuration
dans un
kit de développement logiciel (SDK),
cohérent qui permet d'intégrer tous les aspects de VirtualBox à d'autres
logiciels. Merci de voir le pour les
détails.
Affichage de machines à distance. La
VirtualBox Remote Desktop Extension (VRDE) permet un accès distant et
en haute performance à une machine virtuelle en fonction. Cette
extension supporte le protocole de bureau distant (VRDP), construit au
départ dans Microsoft Windows, avec des suppléments spéciaux pour
un support complet de l'USB sur le client.
Le VRDE ne se base pas sur le serveur RDP construit dans
Microsoft Windows ; mais il est inclu directement dans la couche de
virtualisation. Il s'en suit qu'il fonctionne avec les systèmes
d'exploitation hôte différents de Windows (même en mode texte) et il
n'a pas besoin non plus d'un support applicatif dans la machine
virtuelle. Le VRDE est décrit en détail au .
En plus de cette possibilité, VirtualBox vous
offre les fonctionnalités uniques :
Authentification RDP Extensible.
VirtualBox supporte déjà Winlogon
sur Windows et PAM sur Linux pour l'anthentification RDP.
En outre, il inclut un SDK facile à utiliser qui vous permet de
créer des interfaces de votre choix pour d'autres méthodes
d'authentification ; voir
pour des détails.
USB via RDP. Via le support
RDP de canaux virtuels, VirtualBox vous permet aussi de connecter
des périphériques USB de votre choix en local sur une machine
virtuelle en fonction à distance sur un serveur RDP VirtualBox ;
voir le pour les détails.
Systèmes d'exploitation hôtes supportés
Actuellement, VirtualBox fonctionne sur les systèmes d'exploitation
hôtes suivants :
Hôtes Windows :
Windows XP, tous les packs service (32 bits)
Windows Server 2003 (32 bits)
Windows Vista (32 bits et 64 bits
Le support pour Windows 64 bits a été ajouté avec VirtualBox
1.5.
).
Windows Server 2008 (32 bits et 64 bits)
Windows Server 2008 R2 (64 bits)
Windows 8 (32 bits et 64 bits)
Windows 8.1 (32 bits et 64 bits)
Windows Server 2012 (64 bits)
Windows Server 2012 R2 (64 bits)
Hôtes Mac OS X :
Le support préliminaire de Mac OS X (étape beta) a été ajouté
avec VirtualBox 1.4, le support complet avec 1.6. Le support pour
Mac OS X 10.4 (Tiger) a été supprimé avec VirtualBox 3.1.
10.6 (Snow Leopard, 32 bits et 64 bits)
10.7 (Lion, 32 bits et 64 bits)
10.8 (Mountain Lion, 64 bits)
10.9 (Mavericks, 64 bits)
Du matériel Intel est requis ; merci de voir aussi le .
Hôtes Linux (32 bits et
64 bits
Le support pour Linux 64 bits a été ajouté avec VirtualBox
1.4.
). Cela inclut entre autres :
Ubuntu 10.04 ("Lucid Lynx"), 10.10 ("Maverick Meerkat),
11.04 ("Natty Narwhal"), 11.10 ("Oneiric Oncelot"),
12.04 ("Precise Pangolin"), 12.10 ("Quantal Quetzal"),
13.04 ("Raring Ringtail"), 13.10 ("Saucy Salamander"),
14.04 ("Trusty Tahr")
Debian GNU/Linux 6.0 ("squeeze") et 7.0 ("wheezy")
Oracle Enterprise Linux 5, Oracle Linux 6
Redhat Enterprise Linux 5 et 6
Fedora Core 6 à 20
Gentoo Linux
openSUSE 11.0, 11.1, 11.2, 11.3, 11.4, 12.1, 12.2, 13.1
Mandriva 2011
On devrait pouvoir utiliser VirtualBox sur la plupart des systèmes
basés sur un noyau Linux 2.6 ou 3.x, soit en utilisant l'installeur de
VirtualBox, soit en faisant une installation manuelle ; voir
le . Cependant, les distributions
Linux formellement testées et supportées sont celles pour lesquelles
nous offrons un paquet dédié.
Remarquez qu'à partir de VirtualBox 2.1, les systèmes d'exploitation
hôtes Linux basés sur le noyau 2.4 ne sont plus supportés.
Les hôtes Solaris (64 bits seulement)
sont supportés avec les restrictions listées au :
Solaris 11 y compris Solaris 11 Express
Solaris 10 (u8 et supérieur)
Remarquez que la liste ci-dessus est informelle. Le support Oracle
pour les clients ayant un contrat d'assistance est limité aux systèmes d'exploitation
hôtes précités. En outre, les fonctionnalités marquées comme experimental ne sont pas supportées. Les retours et les
suggestions sur ces fonctionnalités sont bienvenues.
Installer VirtualBox et les packs d'extension
VirtualBox est fourni dans de nombreux paquets et son installation
dépend de votre système d'exploitation hôte. Si vous avez déjà installé ce
logiciel, l'installation devrait être facile : pour chaque plateforme hôte,
VirtualBox utilise la méthode d'installation la plus facile possible.
Si vous avez un problème ou des besoins particuliers, reportez vous à la
pour des détails sur les différentes
méthodes d'installation.
À partir de la version 4.0, VirtualBox est divisé en plusieurs
composants.
Le paquet de base contient tous les composants libres et il est
sous licence GNU General Public License V2.
Des packs d'extension supplémentaires peuvent être téléchargés,
qui rajoutent des fonctionnalités au paquet de base de VirtualBox.
Pour l'instant, Oracle fournit un seul pack d'extension, qu'on peut
trouver sur http://www.virtualbox.org et
qui offre les fonctionnalités supplémentaires suivantes :
Périphériques virtuels USB 2.0 (EHCI) ; voir le .
Support de VirtualBox Remote Desktop Protocol (VRDP) ;
voir le
.
Webcam hôte passthrough; voir le chapitre .
Amorçage Intel PXE ROM.
Support expérimental pour passthrough PCI sur les hôtes
Linux ;
voir le .
Les packs d'extension VirtualBox ont une extension de nom de fichiers
.vbox-extpack.
Pour installer une extension, double-cliquez simplement sur le fichier
du paquet et une fenêtre de gestion des opérations réseaux apparaîtra,
vous guidant à travers les étapes nécessaires.
Pour voir les paquets d'extension actuellement installés,
merci de démarrer le gestionnaire VirtualBox (voir la prochaine section).
Dans le menu "Fichier", merci de sélectionner "Paramètres". Dans
la fenêtre qui apparaît, allez à la catégorie "Extensions" qui
affiche les extensions actuellement installées et vous permet de
supprimer un paquet ou d'en ajouter un.
Vous pouvez aussi utiliser VBoxManage en ligne de commande :
voir le
pour des détails.
Quand vous serez familier de l'utilisation des assistants,
songez à utiliser le mode expert disponible dans certains assistants. Quand
il est disponible, on peut le sélectionner en cliquant sur un bouton et cela
accélère les processus de l'utilisateur pour utiliser l'assistant.
Démarrer VirtualBox
Après l'installation, vous pouvez démarrer VirtualBox comme suit :
Sur un hôte Windows, dans le menu standard "Programmes", cliquez
sur l'élément du groupe "VirtualBox". Sur Vista ou Windows 7, vous
pouvez aussi taper "VirtualBox" dans la zone de recherche du menu
"Démarrer".
Sur un hôte Mac OS X, dans la zone de recherche, cliquez deux
fois sur l'élément "VirtualBox" du dossier "Applications". (Il se
peut que vous vouliez mettre cet élément sur votre Dock.)
Sur un hôte Linux ou Solaris, selon votre environnement de
bureau, une icône "VirtualBox" peut avoir été mise soit dans le groupe
"Système" soit dans "Outils système" de votre menu "Applications". Sinon
vous pouvez taper
VirtualBox dans un terminal.
Quand vous démarrez VirtualBox pour la première fois, une fenêtre comme
celle suivante devrait apparaître :
Cette fenêtre s'appelle le "gestionnaire VirtualBox".. À gauche, vous pouvez voir
un panneau qui listera, plus tard, toutes vos machines virtuelles. Comme vous
n'en avez pas créées, la liste est vide. Une ligne de boutons au-dessus
vous permet de créer de nouvelles VMs et de travailler sur celles existantes,
lorsque vous en avez. Le panneau à droite affiche les propriétés de la
machine virtuelle actuellement sélectionnée s'il y en a une. De nouveau,
comme vous n'avez pas encore de machine, le panneau affiche un message de
bienvenue.
Pour vous donner une idée de ce à quoi pourrait ressembler VirtualBox
plus tard, après que vous avez créé des machines, voici un autre exemple :
Créer votre première machine virtuelle
Cliquez sur le bouton "Nouveau" en haut de la fenêtre du gestionnaire
VirtualBox. Un assistant apparaîtra pour vous guider à travers le paramétrage
d'une nouvelle machine virtuelle (VM) :
Sur les écrans suivants, l'assistant vous demandera le
minimum d'informations dont il a besoin pour créer une VM, en
particulier :
Le nom de la VM sera plus
tard affiché dans la liste des VMs de la fenêtre du gestionnaire
VirtualBox, et il sera utilisé pour les fichiers de la VM sur le disque.
Si vous pouvez utiliser n'importe quel nom, gardez en tête qu'après
avoir créé quelques VMs, vous apprécierez d'avoir donné à vos VMs des
noms parlants ; ainsi "Ma VM" serait moins utile que "Windows XP
SP2 avec OpenOffice".
Pour le "Type de système d'exploitation",
sélectionnez le système d'exploitation que vous voudrez installer plus
tard. Les systèmes d'exploitation supportés sont ici regroupés ;
si vous voulez installer une chose très rare et non listé, sélectionnez
"Autre". Selon votre sélection, VirtualBox activera ou désactivera
certains paramètres de VM dont peut avoir besoin votre système d'exploitation invité.
C'est particulièrement important pour les invités 64 bits (voir le ). Il est donc recommandé de toujours
paramétrer la bonne valeur.
Sur la page suivante, sélectionnez la mémoire
(RAM) que VirtualBox devra affecter à chaque fois que la
machine virtuelle sera démarrée. La quantité de mémoire indiquée ici sera
soustraite de celle de votre machine hôte et attribuée au système d'exploitation invité,
lequel verra cette mémoire comme RAM installée sur l'ordinateur (virtuel).
Choisissez avec prudence ce paramètre ! La mémoire
donnée à la VM ne sera pas disponible pour votre OS hôte pendant
que la VM sera en fonction, donc ne spécifiez pas plus que vous ne
pouvez donner. Par exemple, si votre machine hôte a 1 Go de RAM
et si vous entrez 512 Mo de RAM pour une machine virtuelle en
particulier, pendant l'exécution de cette VM, vous n'aurez plus
que 512 Mo pour tous les autres logiciels de votre hôte. Si vous
lancez deux VMs en même temps, encore plus de mémoire sera affectée
à la deuxième VM (qui peut même ne pas démarrer si la mémoire n'est
pas disponible). D'un autre côté, vous devriez spécifier autant que
votre système d'exploitation invité (et vos applications) ont besoin
pour s'exécuter correctement.
Un invité Windows XP exigera au moins quelques centaines de Mo
de RAM pour fonctionner correctement, et Windows Vista refusera même de
s'installer avec moins de 512 Mo. Bien sûr, si vous voulez lancer des
applications gourmandes en ressources graphiques dans votre VM, vous
pouvez avoir besoin de plus de RAM.
La règle d'or est donc que si vous avez 1 Go de RAM voire plus
dans votre ordinateur hôte, il est sûr d'affecter 512 Mo à chaque
VM. Mais dans tous les cas, assurez-vous d'avoir au moins 256 à 512
Mo de RAM sur votre système d'exploitation hôte. Sinon, il se peut que
l'OS hôte fasse un usage excessif de l'espace d'échange sur votre disque
dur, ce qui peut conduire à un plantage de votre système hôte.
Comme avec les autres paramètres, vous pourrez modifier ce
réglage plus tard après avoir créé la VM.
Ensuite vous devez spécifier un disque dur
virtuel pour votre VM.
Il existe de nombreuses façons, potentiellement compliquées, de
fournir de l'espace de disque dur à une VM avec
VirtualBox (voir le pour les détails), mais la manière la plus
courante est d'utiliser un gros fichier image sur votre "vrai" disque
dur, dont VirtualBox présente le contenu à votre VM comme si c'était un
disque dur normal. Ce fichier représente un disque dur complet donc vous
pouvez même le copier vers un autre hôte et l'utiliser avec une autre
installation VirtualBox.
L'assistant affiche la fenêtre suivante :
Vous avez alors les choix suivants :
Pour créer un nouveau disque dur virtuel vierge, appuyez
sur le bouton "Nouveau".
Vous pouvez utiliser un fichier image de disque existant.
La boîte à liste déroulante
affichée dans la fenêtre contient toutes les images de disque
dont se souvient VirtualBox, probablement parce qu'elles sont
actuellement attachées à une machine virtuelle (ou elles l'ont
jadis été).
Vous pouvez aussi cliquer sur le petit boutondossier à côté de la boîte à liste
déroulante pour ouvrir une boîte de dialogue de fichier standard
qui vous permet de choisir un fichier image de disque sur le
disque de votre hôte.
x Vraisemblablement, si vous utilisez VirtualBox pour
la première fois, vous voudrez créer une nouvelle image de disque.
Appuyez donc sur le bouton "Nouveau".
Ceci ouvre une nouvelle fenêtre, celle "Assistant Créer un nouveau disque virtuel",
qui vous aide à créer un nouveau fichier image de disque dans le
dossier de la nouvelle machine virtuelle.
VirtualBox supporte deux types de fichiers image :
Un fichier rempli dynamiquement
ne grossira que lorsque l'invité stockera des données
sur son disque dur virtuel. Il sera donc petit au départ sur le
disque dur hôte et ne grossira que plus tard jusqu'à la taille indiquée,
au fur et à mesure que des données le rempliront.
Un fichier à taille fixe
occupera immédiatement l'espace spécifié même si seule une partie
de l'espace disque virtuel est en réalité utilisée. Si il occupe
beaucoup plus de place, un fichier à taille fixe connaît moins de
latence et il va donc légèrement plus vite qu'un fichier rempli
dynamiquement.
Pour des détails sur les différences, merci de vous reporter au
.
Pour empêcher votre disque dur physique de tourner à plein,
VirtualBox limite la taille du fichier image. Là encore il doit y avoir
assez de place pour le contenu de votre système d'exploitation et les
applications que vous voulez installer - pour un invité Windows ou
Linux modernes, vous aurez probablement besoin de plusieurs gigaoctets pour
une utilisation sérieuse :
Après avoir sélectionné ou créé votre fichier image, appuyez de
nouveau sur "Suivant" pour passer à
la page suivante.
Après avoir cliqué sur "Créer",
votre nouvelle machine virtuelle sera créée. Vous la verrez alors
dans la liste à gauche de la fenêtre du gestionnaire, avec le nom
que vous avez entré au départ.
Lancer votre machine virtuelle
Pour démarrer une machine virtuelle, vous avez plusieurs choix :
Cliquez deux fois sur son entrée dans la liste dans la fenêtre du
gestionnaire ou
sélectionnez son entrée dans la liste de la fenêtre
du gestionnaire et appuyez sur le bouton "Démarrer" en bas ou
pour les machines virtuelles créées avec VirtualBox 4.0 ou
supérieur, allez au dossier "VirtualBox VMs" dans le dossier personnel
de votre système, cherchez le sous-répertoire de la machine que vous
voulez démarrer et cliquez deux fois sur le fichier de paramètres de la
machine (ayant une extension de fichier
.vbox).
Ceci ouvre une nouvelle fenêtre et la machine virtuelle que vous avez
sélectionnée va démarrer. Tout ce que vous verriez sur l'écran d'un système
normal apparaît dans la fenêtre, comme vous pouvez le voir sur l'image du
.
En général, vous pouvez utiliser la machine virtuelle presqu'exactement
comme vous utiliseriez un vrai ordinateur. Deux points gagnent à être
mentionnés quand même.
Démarrage d'une nouvelle VM pour la première fois
Quand on démarre une VM pour la première fois, un autre assistant
"Assistant premier démarrage" -- apparaîtra
pour vous aider à sélectionner un
média d'installation. Comme la VM est
créée vierge, agissant exactement comme un vrai ordinateur sans système
d'exploitation installé, elle ne fera rien et affichera un message d'erreur
selon lequel aucun système d'exploitation n'a été trouvé.
C'est pourquoi l'assistant vous aide à sélectionner un média à
partir duquel vous pouvez installer un système d'exploitation.
Si vous avez un CD ou un DVD physique à partir duquel vous voulez
installer votre système d'exploitation invité (par exemple un CD ou un
DVD d'installation de Windows), mettez-le dans le lecteur CD ou DVD de
votre hôte.
Puis dans la liste déroulante des médias d'installation de
l'assistant,
sélectionnez "Lecteur hôte" avec
la bonne lettre de lecteur (ou, en cas d'hôte Linux, le fichier de
périphérique). Ceci permettra à votre VM d'accéder au média dans votre
lecteur hôte et vous pouvez poursuivre l'installation à partir de là.
Si vous avez téléchargé un média d'installation sur Internet
sous forme d'un fichier image ISO (en général pour une distribution
Linux), vous pourriez graver ce fichier sur un CD ou un DVD
vierge et poursuivre comme on vient de décrire. Mais avec VirtualBox,
vous pouvez passer cette étape et monter le fichier ISO directement.
VirtualBox présentera ce fichier comme un lecteur de CD ou de DVD-ROM
à la machine virtuelle, comme il le fait avec une image de disque dur virtuel.
Dans ce cas, la liste déroulante de l'assistant contient la liste
des médias d'installation qui ont été précédemment utilisés avec VirtualBox.
Si votre média n'est pas dans la liste (surtout si vous utilisez
VirtualBox pour la première fois), sélectionnez la petite icône de dossier
à côté de la liste déroulante pour afficher une boîte de dialogue de
fichiers standard dans laquelle vous pouvez choisir le fichier image
sur vos disques hôtes.
Dans les deux cas, après avoir fait vos choix dans l'assistant, vous
pourrez installer votre système d'exploitation.
Capturer et rendre le clavier et la souris
À partir de la version 3.2, VirtualBox offre aux nouvelles machines
virtuelles une tablette USB virtuelle à travers laquelle les événements
de la souris sont transmis au système d'exploitation invité. Il s'en suit
que si vous lancez un système d'exploitation invité moderne qui peut gérer
de tels périphériques, il se peut que le support de la souris fonctionne
sans que la souris ne soit "capturée" comme décrit ci-dessous ;
voir pour plus
d'informations.
Sinon, si la machine virtuelle ne voit que la souris et le clavier
PS/2 standards, car le système d'exploitation de la machine virtuelle ne
"sait" pas qu'il ne fonctionne pas sur un vrai ordinateur, il attend à
avoir un contrôle exclusif de votre clavier et de votre souris. Ce n'est
cependant pas le cas puisque, sauf si vous lancez votre VM en mode plein
écran, votre VM doit partager le clavier et la souris avec d'autres
applications et éventuellement d'autres VMs sur l'hôte.
Il s'en suit qu'immédiatement après l'installation d'un système
d'exploitation invité, et avant que vous installiez les Suppléments invité
(nous expliquerons cela dans une minute), seule une des deux -- votre VM ou
le reste de votre ordinateur -- peut "détenir" le clavier et la souris.
Vous verrez un
deuxième pointeur de souris qui sera toujours enfermé
dans la fenêtre de la VM. De base, vous activez la VM en
cliquant dedans.
Pour rendre le clavier et la souris à votre système d'exploitation
hôte, VirtualBox réserve une touche spéciale de votre clavier pour
lui : la "touche hôte". Par défaut,
c'est la touche Contrôle droit de votre clavier ;
sur un hôte Mac, la touche hôte par défaut est la touche de commande
gauche. Vous pouvez modifier ce réglage par défaut dans les paramètres
globaux de VirtualBox, voir . Dans tous
les cas, le paramétrage actuel de la
touche hôte est toujours affiché en bas à droite de la fenêtre
de la VM, au cas où vous l'auriez oublié :
En détail, tout se traduit comme suit :
Votre clavier appartient à la
VM si la fenêtre de la VM du bureau hôte contient le focus
du clavier (et si vous avez beaucoup de fenêtres ouvertes dans votre
système d'exploitation invité, la fenêtre contenant le focus dans votre
VM). Cela veut dire que si vous voulez taper quelque chose dans votre
VM, cliquez d'abord sur la barre de titre de la fenêtre de votre VM.
Pour rendre la propriété du clavier, appuyez sur la touche hôte
(comme expliqué ci-dessus, en général la touche Contrôle droit).
Remarquez que si la VM possède le clavier, certaines séquences
de touches (comme Alt-Tab par exemple) ne seront plus vues par l'hôte,
mais iront plutôt à l'invité. Après avoir appuyé sur la touche hôte
pour réactiver le clavier hôte, tous les appuis iront de nouveau à
l'hôte pour que les séquences comme Alt-Tab ne touchent plus l'invité.
Pour des raisons techniques, il se peut qu'il ne soit pas possible,
pour une VM, de récupérer toutes les entrées du clavier même si elle
possède ce dernier. Par exemples, la séquence Alt-Ctrl-Suppr sur les
hôtes Windows ou des touches uniques utilisées par certaines applications
sur les hôtes X11 comme la fonction "La touche Contrôle souligne le
pointeur de la souris" du bureau GNOME.
Votre souris n'appartient à
la VM qu'après avoir cliqué de nouveau dans la fenêtre de la VM. Le
pointeur de souris de l'hôte disparaîtra et votre souris maniera
le pointeur de l'invité au lieu de votre pointeur de souris normal.
Remarquez que l'appartenance de la souris ne dépend pas de
celle du clavier, même après avoir cliqué sur la barre de titre pour
pouvoir taper dans la fenêtre de la VM, votre souris n'appartient pas
nécessairement à la VM.
Pour rendre l'appartenance de votre souris à la VM, appuyez
sur la touche hôte.
Comme ce comportement peut être gênant, VirtualBox offre un ensemble
d'outils et de pilotes de périphériques pour les systèmes invités, appelé
les "Suppléments invité VirtualBox", qui rendent beaucoup transparentes
les opérations du clavier et de la souris de la VM. Très important,
les suppléments vous débarrasserons du deuxième pointeur de souris de
"l'invité" et fera fonctionner la souris de votre hôte directement dans
l'invité.
On décrira ceci plus tard au .
Taper des caractères spéciaux
Les systèmes d'exploitation prévoient certaines combinaisons de touches
pour lancer certaines procédures. Certaines de ces combinaisons de touches
peuvent être difficiles à faire dans une machine virtuelle ; car il y
a trois candidats à la réception de l'entrée clavier : le système
d'exploitation hôte, VirtualBox ou le système d'exploitation invité.
Le récepteur de l'appui sur les touches dépend d'un certain nombre de facteurs
comprenant la touche elle-même.
Les systèmes d'exploitation hôte réservent certaines combinaisons
de touches pour eux. C'est par exemple impossible de faire
Ctrl+Alt+Supp si vous voulez redémarrer le
système d'exploitation invité de votre machine virtuelle, car cette
combinaison de touches est en général rattachée en dur à l'OS hôte
(Windows comme Linux l'interceptent), et l'appui sur cette combinaison
de touches redémarrera donc votre hôte.
De plus, sur les systèmes Linux et Solaris, qui utilise le
système X Window, la combinaison de touches Ctrl+Alt+Effacement redémarrent en général le
serveur X (pour relancer toute interface graphique en cas de problème).
Comme le serveur X intercepte cette combinaison, l'appui sur ces touches
relancera en général votre interface graphique hôte
(et tuera tous les programmes, dont VirtualBox, dans l'opération).
Par ailleurs, sur les hôtes Linux qui supportent les terminaux
virtuels, la combinaison de touches Ctrl+Alt+Fx
(où Fx est une touche de fonctions entre F1 et F12) permet en principe
de basculer entre des terminaux virtuels. Comme avec Ctrl+Alt+Supp,
ces combinaisons sont interceptées par le système d'exploitation hôte
et elles basculent donc toujours entre les terminaux de
l'hôte.
Si vous voulez plutôt envoyer ces combinaisions de touches au
système d'exploitation invité de la machine
virtuelle, vous devrez utiliser une des méthodes suivantes :
Utiliser les icônes du menu "Machine" de la fenêtre de la
machine virtuelle. Vous y trouverez "Insérer Ctrl+Alt+Supp" et
"Ctrl+Alt+Effacement" ; cette dernière n'ayant toutefois
d'effet qu'avec les invités Linux ou Solaris.
Appuyer sur des combinaisons de touches spéciales avec la
touche hôte (en principe, la touche contrôle droit), alors VirtualBox
traduira, pour la machine virtuelle :
Touche hôte + Supp
envoie Ctrl+Alt+Supp pour redémarrer l'invité);
Touch hôte +
Effacement pour envoyer Ctrl+Alt+Effacement (pour
redémarrer l'interface graphique d'un invité Linux ou Solaris) ;
Touche hôte + F1 (ou
autres touches de fonction) pour simuler Ctrl+Alt+F1 (ou
d'autres touches de fonction, pour basculer entre les
terminaux virtuels d'un invité Linux).
Pour d'autres combinaisons de touches telles que Alt-Tab (pour basculer entre des fenêtres
ouvertes), VirtualBox vous permet de configurer si ces combinaisons
concerneront l'hôte ou l'invité, si la machine virtuelle a
le focus. C'est un paramètre global de toutes les machines virtuelles
qui se trouve dans "Fichier" -> "Préférences" -> "Entrée" ->
"Capture automatique du clavier".
Changer de média amovible
Pendant qu'une machine virtuelle fonctionne, vous pouvez changer de
média amovible dans le menu "Périphériques" de la fenêtre de la VM.
Vous pouvez y sélectionner en détail ce que VirtualBox présente à votre
VM en tant que CD, DVD, ou disquette.
Les paramètres sont les mêmes que ceux disponibles pour la VM dans
la boîte de dialogue "Paramètres" de la fenêtre principale de VirtualBox,
mais vu que la boîte de dialogue est désactivée quand la machine est
dans l'état "en fonction" ou "sauvegardée", ce menu supplémentaire vous
évite d'éteindre et de redémarrer la VM à chaque fois que vous voulez
changer de média.
Dès lors, dans le menu "Périphériques", VirtualBox vous permet
d'attacher le lecteur hôte à l'invité ou de sélectionner une image de
DVD ou de disquette en utilisant le gestionnaire d'images de disque, tout
comme décrit à la .
Redimensionner la fenêtre de la machine
Vous pouvez redimensionner la fenêtre de la machine virtuelle quand
elle fonctionne. Dans un tel cas, une des choses suivantes arrivera :
Si vous avez activé le "mode échelle",
l'écran de la machine virtuelle sera adapté à la taille de la
fenêtre. Ceci peut être utile si vous avez de nombreuses machines
en fonction et si vous voulez les visualiser en fonction en
arrière-plan. Sinon, il pourrait être utile d'agrandir la fenêtre si
l'écran d'affichage de la fenêtre est très petit, par exemple car
vous y exécutez un vieux système d'exploitation.
Pour activer le mode échelle, appuyez sur touche
hôte + C, ou sélectionnez "Mode échelle" du menu "Machine"
dans la fenêtre de la VM. Pour désactiver le mode échelle, appuyez
de nouveau sur la touche hôte + C.
Les valeurs d'affichage de l'écran de l'invité sont préservées
lorsque vous redimensionnez la fenêtre. Pour ignorer ces valeurs
d'affichage, appuyez sur Majuscule pendant l'opération de
redimensionnement.
Merci de voir pour des
remarques supplémentaires.
Si vous avez installé les Suppléments invité et s'ils supportent
le redimensionnement automatique,
les suppléments invité ajusteront automatiquement la résolution de
l'écran du système d'exploitation invité. Par exemple, si vous
exécutez un invité Windows avec une résolution de 1024x768 pixels et
si vous élargissez la fenêtre de la VM de 100 pixels, les suppléments
invité passeront la résolution de l'affichage de Windows en
1124x768.
Merci de voir pour plus
d'informations sur les suppléments invité.
Sinon, si la fenêtre est plus haute que l'écran de la VM,
l'écran sera centré. Si elle est plus petite, les barres de défilement
seront ajoutées à la fenêtre de la machine.
Sauvegarder l'état de la machine
Quand vous cliquez sur le bouton "Fermer" de la fenêtre de votre
machine virtuelle (en haut à droite de la fenêtre, exactement comme vous
fermeriez n'importe quelle fenêtre de votre système), VirtualBox vous
demande si vous voulez "sauvegarder" ou "couper" la VM. (Vous pouvez
appuyez sur la touche hôte et "Q" simultanément en guise de raccourci.)
La différence entre ces trois options est cruciale.
Elles signifient :
Sauvegarder l'état de la machine :
Avec cette option, VirtualBox "gèle" la machine virtuelle en sauvegardant
complètement son état sur votre disque local.
Quand vous redémarrerez la VM plus tard, vous vous retrouverez avec
la VM exactement là où vous l'avez interrompue. Tous vos programmes
seront encore ouverts et votre ordinateur recommencera ses tâches. La
sauvegarde de l'état d'une machine virtuelle revient, d'une certaine
façon, à mettre en veille prolongée un ordinateur portable (par exemple
en fermant l'écran).
Envoyer le signal Éteindre.
Ceci enverra un message d'extinction ACPI à la machine virtuelle,
qui a le même effet que si vous aviez appuyé sur le bouton d'alimentation
d'un ordinateur réel. Si la VM exécute un système d'exploitation moderne,
cela devrait provoquer un vrai mécanisme d'extinction de la VM.
Couper la machine : Avec
cette option, VirtualBox arrête aussi l'exécution de la machine virtuelle,
mais sans sauvegarder son état.
Cela revient à débrancher le câble d'alimentation d'un
vrai ordinateur sans l'éteindre correctement. Si vous redémarrez
la machine après l'avoir coupée, votre système d'exploitation devra
redémarrer complètement et il se peut qu'il fasse une vérification
de ses disques systèmes (virtuels). Vous ne devriez donc pas le
faire car cela peut conduire à une perte de données ou à un état
incohérent du disque du système invité.
Par exception, si votre machine virtuelle a des instantanés (voir
le prochain chapitre), vous pouvez utiliser cette option pour restaurer l'instantané actuel de la
machine virtuelle rapidement. Dans ce cas, couper la machine ne dégradera
pas son état mais seules les modifications faites depuis que vous
avez pris l'instantané seront perdues.
Le bouton "Oublier" de la fenêtre
du gestionnaire de VirtualBox Manager désactive un état sauvegardé de la
machine virtuelle. Cela a le même effet que de couper la machine, donc les
mêmes avertissements s'appliquent.
Utiliser des groupes de VMs
Les groupes de VMs permettent à l'utilisateur de créer des groupes ad
hoc de VMs, et de gérer et d'effectuer des fonctions de façon collective
ou individuelle sur ceux-ci. Il existe un certain nombre de fonctions liées
aux groupes :
Créer un groupe en utilisant l'option de l'interface graphique 1)
Remontez une VM au-dessus d'une autre VM.
Créer un groupe en utilisant l'option 2) Sélectionnez plusieurs VMs
et sélectionnez "Groupe" sur le menu issu du clic droit, comme suit :
Option en ligne de commande 1) Créer un groupe et y affecter une VM :
VBoxManage modifyvm "Fred" --groups "/TestGroup"
Option en ligne de commande 2) Retirer une VM d'un groupe et effacer
le groupe s'il est vide :
VBoxManage modifyvm "Fred" --groups ""
Plusieurs groupes par exemple :
VBoxManage modifyvm "Fred" --groups "/TestGroup,/TestGroup2"
Groupes nested -- hiérarchie de groupes comme :
VBoxManage modifyvm "Fred" --groups "/TestGroup/TestGroup2"
Résumé des commandes de groupes : Démarrer, mettre en pause,
réinitialiser, fermer (sauvegarder l'état, envoyer un signal d'extinction,
couper), désactiver l'état sauvegardé, afficher dans un système de
fichiers, trier.
Instantanés
Avec les instantanés, vous pouvez sauvegarder un état particulier
d'une machine virtuelle pour une utilisation ultérieure. Plus tard, vous pourrez
rétablir son état même si vous pouvez avoir beaucoup modifié la VM entre temps.
Un instantané de la machine virtuelle est ainsi équivalent à passer une
machine en état "sauvegardé", comme décrit ci-dessus, mais il peut y en avoir
beaucoup, et ces états sauvegardés sont préservés.
Vous pouvez voir les instantanés d'une machine virtuelle en sélectionnant
d'abord une machine dans le gestionnaire VirtualBox, puis en cliquant sur
le bouton "Instantanés" en haut à droite. Jusqu'à ce que vous preniez un
instantané de la machine, la liste des instantanés restera vide sauf pour
l'icône "état actuel" quc représente le point "Maintenant" du temps de vie
de la machine virtuelle.
Prendre, restaurer et effacer des instantanés
Il existe trois opérations liées aux instantanés :
Vous pouvez prendre un instantané.
Ceci effectue une copie de l'état actuel de la machine, auquel vous pourrez
revenir plus tard n'importe quand..
Si votre VM est en fonction, sélectionnez "Prendre un
instantané" dans le menu déroulant "Machine" de la fenêtre de la
VM.
Si votre VM est dans l'état "sauvegardée" ou "coupée",
(comme indiqué à côté de la VM dans la fenêtre principale de
VirtualBox), cliquez sur l'onglet "Instantanés" en haut à droite
de la fenêtre principale, puis
soit sur la petite icône en appareil photo (pour
"Prendre un instantané"), soit
effectuez un clic droit sur l'icône "état actuel"
dans la liste et sélectionnez "Prendre un instantané"
dans le menu.
Dans tous les cas, une fenêtre apparaîtra et vous demandera un
nom d'instantané. Ce nom a une finalité purement de référence pour
vous aider à vous souvenir de l'état de l'instantané. Par exemple, un nom utile
serait "Installation neuve à partir de rien, pas de suppléments
invité", ou "Pack service à peine installé". Vous pouvez aussi ajouter
un texte plus long dans le champ "Description" si vous le voulez.
Votre nouvel instantané apparaîtra ensuite dans la liste des instantanés.
Juste dessous votre nouvel instantané, vous verrez une icône appelée
"état actuel", signifiant que l'état actuel de votre VM est une
variante basée sur l'instantané que vous avez pris précédemment. Si
vous prenez plus tard un autre instantané, vous verrez qu'ils seront
affichés en séquences et chaque instantané consécutif dérive d'un
précédent :
VirtualBox n'impose aucune limite quant au nombre d'instantanés
que vous pouvez prendre. La seule limite pratique est l'espace disque
sur votre hôte : chaque instantané stocke l'état de la machine
virtuelle et occupe donc de l'espace disque (voir la prochaine section
pour des détails sur ce qui est stocké exactement dans un instantané.)
Vous pouvez restaurer un instantané
en effectuant un clic droit sur un instantané que vous avez pris dans la
liste des instantanés. En restaurant un instantané, vous revenez en arrière (ou
vous reculez) dans le temps : l'état actuel de la machine est
perdu et la machine est restaurée dans l'état exact où elle était
quand vous avez pris l'instantané.
La terminologie et la fonctionnalité de restauration d'instantanés
ont toutes deux changé avec VirtualBox 3.1. Avant cette
version, il n'était possible que de revenir au tout dernier instantané
pris -- pas à ceux antérieurs, et l'opération s'appelait "Désactiver
l'état actuel" et non "Restaurer le dernier instantané". La
limite a été dépassée avec la version 3.1. Il est maintenant
possible de restaurer n'importe quel instantané,
revenir en arrière et reculer dans le temps.
La restauration d'un instantané concernera également les disques
durs connectés à votre VM puisque l'état complet des disques durs
virtuels sera rétabli. Ceci signifie aussi que tous les fichiers
qui ont été créés depuis l'instantané et toutes les autres modifications
de fichiers seront perdues. Afin d'empêcher
une telle perte de données, tout en utilisant la fonctionnalité
des instantanés, il est possible d'ajouter un deuxième disque dur en mode
"write-through" en utilisant l'interface
VBoxManage et de l'utiliser pour
stocker vos données. Vu que les disques durs write-through
ne sont pas inclus dans les instantanés, ils restent
inchangés quand une machine est rétablie. Voir le pour des détails.
Pour éviter de perdre l'état actuel quand vous restaurez un
instantané, vous pouvez créer un nouvel instantané avant la restauration.
En restaurant un instantané précédent et en prenant plus d'instantanés
à partir de là, il est même possible de créer une sorte de réalité
alternative et de basculer entre les différentes histoires de la
machine virtuelle. Cela peut donner une arborescence complète
d'instantanés de machine comme le montre l'impression d'écran
ci-dessus.
Vous pouvez aussi effacer un instantané,
ce qui ne touchera pas l'état de la machine virtuelle mais seulement
les fichiers du disque qu'utilisait VirtualBox pour stocker les données
de l'instantané, libérant ainsi de l'espace disque. Pour effacer un
instantané, effectuez un clic droit dessus dans l'arborescence des
instantanés et sélectionnez "Effacer". À partir de VirtualBox 3.2,
on peut même effacer des instantanés pendant qu'une machine fonctionne.
Si la prise et la restauration d'instantanés sont des
opérations très rapides, l'effacement d'un instantané peut mettre
un temps considérable car de grandes quantité de données peuvent être
copiées entre plusieurs fichiers images de disques. Il se peut
que les fichiers de disque temporaires aient besoin de beaucoup de
place pendant le déroulement de l'opération.
Certaines situations ne peuvent pas être gérées pendant qu'une
VM est en fonction et vous aurez un message circonstancié selon lequel
vous devez effectuer cet effacement d'instantané quand la VM sera
éteinte.
Contenu d'un instantané
Voyez un instantané comme un marquage dans le temps que vous avez posé.
De façon plus formelle, un instantané consiste en trois éléments :
Il contient une copie complète des paramètres de la VM y compris
la configuration matérielle, afin que quand vous restaurerez un instantané,
les paramètres de la VM soient également restaurés (par exemple, si
vous avez modifié la configuration du disque dur ou les paramètres
système de la VM, ce changement est annulé quand vous restaurez un
instantané.)
La copie de ces paramètres est stockée dans la configuration
de la machine, fichier texte XML, occupant ainsi très peu de place.
L'état complet de tous les disques virtuels attachés à la
machine est préservé. Le retour en arrière sur un instantané signifie
que toutes les modifications faites sur les disques de la machine
-- fichier par fichier, bit par bit -- seront toutes annulées. Les
fichiers créés entre-temps disparaîtront, les fichiers effacés seront
restaurés, les modifications de fichiers seront inversées.
(À proprement parler, ceci n'est vrai que pour les disques durs
virtuels en mode "normal". Comme indiqué ci-dessus, vous pouvez
configurer des disques pour se comporter autrement avec les instantanés (voir
. De manière encore plus précise et juste
techniquement, ce n'est pas le disque dur virtuel lui-même qui est
restauré quand on restaure un instantané. En fait, quand on prend
un instantané, VirtualBox crée des images de différenciation contenant
seulement les modifications depuis que l'instantané a été pris, puis
l'instantané est restauré, VirtualBox applique cette image de différenciation,
revenant ainsi en arrière vers l'état précédent. Ceci est non seulement
plus rapide, mais cela utilise moins d'espace disque. Pour les
détails, qui peuvent être complexes, merci de voir le
.)
La création d'une telle image de différenciation n'occupe pas
beaucoup de place dès le départ sur le disque hôte, puisque l'image
de différenciation sera vide au départ (et grandira plus tard de façon
dynamique à chaque opération d'écriture sur le disque). Par contre,
plus vous utiliserez la machine après avoir créé l'instantané, plus
l'image de différenciation grossira.
Enfin, si vous avez pris un instantané pendant que la machine était
en fonction, l'état de la mémoire de la machine est également
sauvegardé dans l'instantané (tout comme la mémoire peut être sauvegardée
quand vous fermez la fenêtre de la VM). Quand vous restaurez un tel
instantané, l'exécution recommence exactement là où elle en était quand
vous avez pris l'instantané.
Le fichier de l'état de la mémoire peut être aussi gros que la
taille de la mémoire de la machine virtuelle et il occupera donc
lui aussi beaucoup de place sur le disque.
Configuration d'une machine virtuelle
Quand vous sélectionnez une machine virtuelle dans la liste dans la
fenêtre du gestionnaire, vous verrez à droite un résumé des paramètres de
cette machine.
Un clic sur le bouton "Paramètres" dans la barre d'outils en haut
ouvre une fenêtre détaillée où vous pouvez configurer de nombreuses
propriétés de la VM sélectionnée. Mais attention, bien qu'il soit possible
de modifier tous les paramètres de la VM après avoir installé un système
d'exploitation invité, certaines modifications pourraient empêcher un système
d'exploitation invité de fonctionner correctement après l'installation.
Le bouton "Paramètres" est désactivé par défaut quand une VM est soit
dans l'état "en fonction", soit "sauvegardée". Ceci simplement car la boîte
de dialogue des paramètres vous permet de modifier des caractéristiques
fondamentales de l'ordinateur virtuel créé pour votre système d'exploitation
invité, et ce système d'exploitation peut ne pas bien supporter cela quand,
par exemple, la moitié de sa mémoire lui est coupée sous les pieds. Il s'en
suit que si le bouton "Paramètres" est désactivé, éteignez d'abord la VM
actuelle.
VirtualBox offre pléthore de paramètres qu'on peut changer pour une
machine virtuelle. Tous les paramètres modifiables dans la fenêtre "Paramètres"
sont décrits en détails au . Encore plus de paramètres sont disponibles avec
l'interface en ligne de commande de VirtualBox ; voir .
Supprimer des machines vcrtuelles
Pour supprimer une machine virtuelle dont vous n'avez plus besoin,
effectuez un clic droit sur la liste de VMs du gestionnaire et sélectionnez
"Supprimer" dans le menu contextuel qui apparaît.
Une fenêtre de confirmation apparaîtra, vous permettant de sélectionner s'il
faut supprimer la machine seulement de la liste des machines ou également les
fichiers associés.
L'élément "Supprimer" est désactivé quand une machine est en fonction.
Cloner des machines virtuels
Pour expérimenter une configuration de VM, tester différents niveaux
d'OS invité ou sauvegarder une VM, VirtualBox peut créer une copie complète
ou liée d'une VM existante.Le support du clonage a été introduit
avec VirtualBox 4.1.
Un assistant vous guidera dans le processus de clonage :
On peut appeler cet assistant à partir du menu contextuel de la liste
des VMs du gestionnaire (en sélectionnant "Cloner") ou de la vue "Dépôts"
de la VM sélectionnée. Choisissez d'abord un @ouveau nom pour le clone. Quand
vous sélectionnez Réinitialiser l'adresse MAC de toutes les cartes réseaux,
toutes les cartes réseaux se voient affecter une nouvelle adresse MAC. Ceci
est utile quand la VM source et celle clonée doivent fonctionner sur le même
réseau. Si vous ne changez rien, toutes les cartes réseaux auront la même
adresse MAC que celle de la VM source. Selon comment vous appelez l'assistant,
vous avez différents choix pour l'opération de clonage. Vous devez d'abord
décider si le clone devrait être lié à la VM source ou être totalement indépendant :
Clone complet : Dans ce mode,
toutes les images de disques dépendantes sont copiées dans le nouveau
dossier de la VM. Le clone peut fonctionner complètement sans la VM
d'origine.
Clone lié : Dans ce mode,
de nouvelles images de différenciation du disque sont créées là où
les images de disque parents se trouvent à l'origine. Si vous avez
sélectionné l'état actuel de la VM source comme point de clonage, un
nouvel instantané sera créé implicitement.
Après avoir sélectionné le mode de clonage, vous devez décider ce que
vous voulez exactement cloner. Vous pouvez toujours créer un clone de
l'état actuel seulement, ou de
tout. Quand vous sélectionnez tout, l'état actuel et, également, tous les
instantanés seront clonés. Si vous partez d'un instantané ayant des fils
en plus, vous pouvez également cloner l'état
actuel et tous ses fils. Ceci crée un clone à partir de
cet instantané et inclut tous les instantanés fils.
La durée de l'opération de clonage dépend de la taille et du nombre
d'images de disques attachées. Garder aussi en tête que tout instantané a
des images de différenciation de disques rattachées, qu'il faut aussi
cloner.
L'icône "Cloner" est désactivée quand une machine est en fonction.
Pour savoir comment cloner une VM en ligne de commande, merci de voir .
Importer et exporter des machines virtuelles
VirtualBox peut importer et exporter des machines virtuelles au
format du standard industriel Open Virtualization Format (OVF).
Le support d'OVF a été introduit à l'origine avec VirtualBox 2.2
et a connu des améliorations essentielles au fur et à mesure des versions
consécutives.
OVF est un standard de plateforme croisée supporté par de nombreux
produits de virtualisation, permettant de créer des machines virtuelles prêtes
à l'emploi importables ensuite dans un virtualiseur tel que VirtualBox. VirtualBox
facilite l'exportation et l'importation d'OVF, en y donnant un accès et un
support depuis la fenêtre du gestionnaire et son interface en ligne de
commande. Cela permet d'empaqueter ce qu'on appelle des
applicatifs virtuels : des images de
disque et des paramètres de configuration qu'on peut distribuer facilement.
De cette façon, chacun peut donner des logiciels dans un paquet prêt à utiliser
complet (incluant système d'exploitation et applications) qui n'a pas besoin de
configuration ou d'installation autre que l'importation dans VirtualBox.
Le standard OVF est complexe et son support dans VirtualBox est un
processus évolutif. En particulier, nous ne garantissons pas que
VirtualBox supporte tous les applicatifs créés par d'autres logiciels de
virtualisation. Pour une liste des limites connues, merci de voir le
.
Les applicatifs au format OVF peut apparaître sous deux variantes :
Ils peuvent être fournis en plusieurs fichiers, comme une ou
plusieurs images de disque, en général au format universel VMDK (voir
) et un fichier de description en texte, au
format XML avec une extension .ovf.
Ces fichiers doivent résider dans le même répertoire pour que VirtualBox
puisse les importer.
Sinon, les fichiers ci-dessus peuvent être empaquetés dans un
seul fichier archive, ayant en général une extension
.ova. (De tels fichiers archives
utilisent une variante du format d'archivage TAR et peuvent donc être
déballés hors de VirtualBox avec n'importe quel outil capable de déballer
des fichiers TAR standards.)
Pour importer un applicatif dans l'un des
formats ci-dessus, cliquez simplement deux fois sur le fichier OVF/OVA.
À partir de la version 4.0, VirtualBox crée des associations de
types de fichiers pour des fichiers OVF et OVA sur votre système
d'exploitation hôte.
Sinon, sélectionnez "Fichier" -> "Importer un applicatif"
à partir de la fenêtre du gestionnaire. Dans la boîte de dialogue de fichier
qui apparaît, allez sur le fichier ayant soit l'extension
.ovf, soit
.ova.
Si VirtualBox peut gérer le fichier, une boîte de dialogue ressemblant
à celle suivante apparaîtra :
Elle présente les machines virtuelles décrites dans le fichier
OVF et elle vous permet de modifier les paramètres de la machine virtuelle
en cliquant deux fois sur les éléments de description. Une fois que vous
avez cliqué sur "Importer", VirtualBox copiera les images de disque et
créera les machines virtuelles locales ayant les paramètres décrits dans
la boîte de dialogue. Elles apparaîtront alors dans la liste de machines virtuelles
du gestionnaire.
Remarquez que vu que les images de disque sont souvent grosses, et que
les images VMDK fournis avec les applicatifs virtuels sont en général incluses
dans un format compressé spécial inadapté à l'usage direct par les machines
virtuelles, il faudra d'abord déballer les images et les copier, ce qui peut
prendre quelques minutes.
Pour savoir comment importer une image en ligne de commande, merci de
voir .
Inversement, pour exporter des
machines virtuaelles déjà présentes dans VirtualBox, sélectionnez "Fichier"
-> "Exporter application virtuelle". Une boîte de dialogue apparaîtra vous permettant de
mettre plusieurs machines virtuelles dans un applicatif OVF. Puis, sélectionnez
la destination où stocker les fichiers cibles, le processus de conversion
commence. Cela peut mettre aussi du temps.
Pour savoir comment exporter une image en ligne de commande, merci de
voir .
OVF ne peut pas décrire d'instantanés pris pour une
machine virtuelle. Il s'en suit que lorsque vous exportez une machine
virtuelle avec des instantanés, seul l'état actuel de la machine sera
exporté et les images de disque de l'export seront dans l'état
"applati", identique à l'état actuel de la machine virtuelle.
Paramètres globaux
Vous pouvez atteindre la boîte de dialogue des paramètres globaux par
le menu Fichier, en sélectionnant l'élément
Préférences... (NdT : ou Paramètres selon la version). Elle offre une sélection
de paramètres qui s'appliquent à toutes les machines virtuelles de l'utilisateur
actuel ou, s'il y a des Extensions, à tout
le système :
Général Permet à l'utilisateur
de spécifier le dossier/répertoire par défaut des fichiers de la VM et
la bibliothèque d'Authentification à RDP.
Entrée Permet à l'utilisateur de
spécifier la touche Hôte. Elle indique la touche qui active si le
curseur est sur le focus de la VM ou dans les fenêtres du système
d'exploitation hôte (voir ) et
qu'on utilise aussi pour activer certaines actions sur la VM (voir
)
Mises à jour Permet à
l'utilisateur de spécifier divers paramètres des mises à jour
automatiques.
Langue Permet à l'utilisateur
de spécifier la langue de l'interface graphique.
Affichage Permet à l'utilisateur
de préciser la résolution de l'écran, sa hauteur et sa largeur.
Réseau Permet à l'utilisateur
de configurer les détails des réseaux Host Only.
Extensions Permet à l'utilisateur
de lister et de gérer les paquets d'extension installés.
Proxy Permet à l'utilisateur
de configurer un serveur proxy HTTP.
Interfaces alternatives
Comme indiqué brièvement à la ,
VirtualBox possède un concept interne très flexible qui permet d'utiliser
plusieurs interfaces pour contrôler les mêmes machines virtuelles. Pour
illustrer, vous pouvez par exemple démarrer une machine virtuelle avec la fenêtre
du gestionnaire de VirtualBox puis l'arrêter en ligne de commande. Avec le
support de bureau distant (RDP) de VirtualBox, vous pouvez même lancer des
machines virtuelles à distance sur un serveur sans écran et rediriger la sortie
graphique sur le réseau.
En détails, le paquet standard de VirtualBox inclut les interfaces
suivantes :
VirtualBox est le gestionnaire
VirtualBox. Cette interface graphique utilise l'environnement Qt ;
la plupart de ce manuel de l'utilisateur est consacré à sa description.
S'il est le plus facile à utiliser, certaines fonctionnalités plus
avancées de VirtualBox n'y figurent pas pour garder sa simplicité.
VBoxManage est notre interface
en ligne de commande pour avoir un contrôle automatisé et très détaillé
de tous les aspects de VirtualBox. Il est décrit au .
VBoxSDL est une interface graphique
alternative simple, possédant des fonctionnalités volontairement limitées,
conçu pour n'afficher que des machines virtuelles contrôlées en détail
avec VBoxManage. C'est intéressant pour
des environnements professionnels où l'affichage de tous les gadgets
graphique n'est pas envisageable.
VBoxSDL est décrit au .
Enfin, VBoxHeadless est encore
une autre interface qui produit une sortie invisible sur l'hôte, mais qui
agit exactement comme un serveur RDP si l'extension de bureau à distance
de VirtualBox (VRDE) est installée. Contrairement aux autres interfaces
graphiques, l'interface sans affichage n'a pas besoin de support
graphique. Cela sert, par exemple, si vous voulez héberger vos machines
virtuelles sur un serveur Linux sans affichage et sans système X
Window installé. Pour les détails, voir .
Si les interfaces ci-dessus ne satisfont pas encore vos
besoins particuliers, il est possible de créer d'autres interfaces avec
le moteur de virtualisation complexe au cœur de VirtualBox, car le
cœur de VirtualBox présente ouvertement toutes ses foncitionnalités
dans une API propre ; merci de vous reporter au .